Doubles : un tournoi à l'accent italien !

Paolini visera le doublé !

Ce jeudi, à l’issue de sa victoire sans appel contre Mirra Andreeva - synonyme de qualification pour une première finale de Grand Chelem -, Jasmine Paolini a été accueillie en musique par Sara Errani. À 37 ans, la dernière joueuse italienne à avoir disputé la finale dames de Roland-Garros (en 2012 contre Maria Sharapova) n’est pas uniquement l’amie de la 12e mondiale, c’est aussi sa partenaire de double. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette association fait des étincelles !

Têtes de série n°11, les deux Transalpines sont arrivées à Paris avec un WTA 1000 glané chez elles (à Rome) et de la confiance à revendre dans leurs valises. Ce n’est donc pas étonnant de les voir performer sur la terre battue parisienne, même si, au vu du parcours exceptionnel de Paolini en simple, les observateurs n’imaginaient pas forcément retrouver cette paire en finale du double. Mais cette dernière se sert de ses résultats dans un tableau pour réussir dans l’autre, et inversement.

Qualifiées dans le dernier carré sans concéder la moindre manche, les deux comparses ont connu une petite frayeur ce vendredi, en lâchant le premier set face à la paire Marta Kostyuk/Elena-Gabriela Ruse. Un simple contretemps avant d’inverser la tendance pour finalement s’imposer 1/6, 6/4, 6/1 en 2h01. Dimanche matin, elles affronteront le duo américano-tchèque Gauff/Siniakova. Des adversaires qui connaissent bien la situation des deux Italiennes puisque Katerina Siniakova a remporté l’édition 2021 avec Barbora Krejcikova, également titrée en simple. Quant à Coco, elle s'était retrouvée dans la position de finaliste des deux épreuves en 2022 mais était repartie sans trophée de la Porte d’Auteuil. Reste désormais à savoir ce que parviendra à accomplir Jasmine Paolini ce week-end…

Bolelli et Vavassori veulent conjurer le sort

En double messieurs, les têtes de série n°11 sont également deux représentants de la Botte et sont aussi en finale ! Auteurs d’un parcours remarquable, Simone Bolelli et Andrea Vavassori ont notamment renversé les têtes de série n°3 Rajeev Ram/Joe Salisbury avant de prendre une savoureuse revanche contre les redoutables Rohan Bopanna et Matthew Ebden, qui les avaient privés d’un titre majeur en janvier en finale de l’Open d’Australie. Après avoir passé ce cap avec brio, les deux joueurs ont bien l’intention de soulever le trophée Porte d’Auteuil. Pour cela, ils devront se débarrasser de la paire formée par Marcelo Arevalo et Mate Pavic ce samedi, après la finale dames durant laquelle ils soutiendront bien sûr leur compatriote. Forza Italia !