En attendant, Casper Ruud est le premier à reconnaître que la terre battue reste, pour l'heure, la surface qui sied le mieux à son jeu. "Je sais que je ne suis pas un joueur 'flashy' qui va tenter des coups énormes ou des 'trick-shots' dans tous les sens, disait-il récemment dans une interview à l'ATP. Moi, mon jeu, c'est de travailler l'adversaire, et la terre battue est la surface qui correspond le mieux à ce style-là."
Coup de foudre en 2005
En tant que Norvégien, pays dont le climat n'est pas précisément le plus propice à la terre battue extérieure, Casper Ruud a pourtant beaucoup joué en indoor durant sa petite enfance. Mais disons que la terre battue est malgré tout dans ses gènes : son père Christian Ruud, qui fut 39e mondial en 1995 et qui l'entraîne désormais, était lui-même un bon terrien, finaliste à Bastad en 1995 et présent par deux fois au 3e tour de Roland-Garros, en 1995 et 1999.
Et puis quelques années plus tard, en 2005, le désormais 8e joueur mondial a eu un coup de foudre en assistant au premier des 13 sacres de Rafael Nadal à Roland-Garros, face à Mariano Puerta. "Mon tout premier souvenir de tennis à la télévision", se plaît-il à rappeler aujourd'hui. Le Majorquin, qu'il retrouvera ce dimanche de l'autre côté du filet pour sa première finale de Grand Chelem, est tout de suite devenu son idole absolue. D'une certaine manière, il l'est toujours un peu aujourd'hui.