Quelles sont les grandes lignes directrices du protocole sanitaire mis en place à Roland-Garros ?
L’objectif de ce protocole sanitaire est, en responsabilité, de concilier la protection des populations qui, à un titre ou à un autre, pourraient être présentes sur le stade pendant cette édition 2020 du tournoi, et l’organisation de cet événement tennistique international exceptionnel. La première des protections est de permettre à toutes et à tous de respecter les règles de distanciation physique et de gestes barrière : le protocole sanitaire prévoit donc en premier lieu l’obligation du port du masque, une gestion des flux permettant le respect de la distanciation physique et il permet, pour les mêmes raisons, que le public assis soit espacé. De même, toute une série de dispositifs passifs de protection sera installée dans le stade, comme des distributeurs de gel hydro-alcoolique. Mais au-delà de ces règles, nous avons réfléchi à une partition physique contrainte du stade pour éviter trop de croisements de flux.
La partition du stade était la solution qui garantissait les meilleures conditions d’accueil du public cette année ?
Cette partition va créer des contraintes, mais elle poursuit un objectif sanitaire tout à fait évident vis-à-vis des spectateurs. Les règles d’organisation et de gestion de l’espace du Stade Roland-Garros vont, certes, significativement différer de celles qui s’appliquent dans une édition traditionnelle. Mais on a la chance d’avoir un stade qui s’étend sur 12 hectares et, d’est en ouest, sur 1 kilomètre, avec différents lieux où la compétition se joue : à l’est, le court Simonne-Mathieu, puis le court Philippe-Chatrier, le court Suzanne-Lenglen et, à l’ouest, les terrains annexes. Et donc cette singularité qui fait que le stade Roland-Garros ne ressemble pas à un équipement sportif traditionnel. Cette particularité va nous permettre d’organiser au mieux ce tournoi, pour concilier le bon déroulement de l’épreuve et ce qui n’est pas négociable, évidemment : la protection sanitaire des différentes populations.