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Court 18, le court de toutes les promesses
Une ancienne lauréate, une grande première et la belle histoire du jour....
Quinze ans... et déjà une victoire à Roland-Garros ! Diane Parry, née le 1er septembre 2002, a créé une des sensations de ce début de tournoi en écartant la Croate Jana Fett, 109e mondial et tête de série n°5, au bout d'un thriller de 2h32 qui restera comme le baptême du feu du court n°18 en termes d'ambiance survoltée.
Portée par le soutien de ses 2200 supporters du jour, la jeune Française, qui ne possède pas de classement WTA mais émarge au 27e rang chez les juniors, a plus que fait honneur à sa wild-card. "C’est énorme, a-t-elle soufflé. J’habite à Boulogne et j’étais au lycée en face du CNE... Ça fait plaisir de voir le stade rempli, de voir les gens crier son nom. C’est assez inattendu..." Pour poursuivre sa belle aventure, elle devra désormais se défaire de la Slovaque Rebecca Sramkova.
On avait laissé Francesca Schiavone en plein doute mardi soir. Après avoir empoché le premier set, l’Italienne avait vu son adversaire - la Canadienne Carol Zhao, tête de série n°23 – égaliser à une manche partout… avant l’interruption des matchs provoquée par la pluie. Ce mercredi, la Signoria di Milano a repris ses esprits pour finir le travail (6/4 3/6 6/3). La reine de Roland-Garros 2010, présente sans discontinuer dans le tableau final depuis 2001, affrontera au prochain tour l’Américaine Jamie Loeb.
L’an passé, elle avait écrit une jolie page de l'histoire du tennis maghrébin. Après avoir été repêchée des qualifications, Ons Jabeur était devenue la première lucky loser à atteindre le troisième tour de Roland-Garros en deux décennies. Cette année, la Tunisienne, lauréate de l’édition junior en 2011, a validé son ticket pour le deuxième tour des qualifications après avoir battu la Bulgare Sesil Karatantcheva (6/1 2/6 6/2). Prochaine adversaire : la Néerlandaise Richel Hogenkamp.
En éliminant l’Australienne Arina Rodionova, tête de série n°15, Harmony Tan a gagné son premier match dans un tournoi du Grand chelem. Pour sa troisième participation aux qualifications parisiennes (après 2015 et 2017), la Française s'est accrochée jusqu'au bout malgré des douleurs dans les derniers jeux du match. "C’était une contracture due à la tension du match sur une course, a-t-elle expliqué. Je pense que ça va aller pour demain et je suis très contente d’avoir gagné aujourd’hui. Il y avait une belle ambiance sur un nouveau court (le 18, ndlr) qui est vraiment top."