Amanda Anisimova, la "rookie"
17 ans
Adversaire en quarts de finale : Simona Halep (n°3)
Ceux qui suivent le circuit de loin seront peut-être étonnés de voir son nom en quarts de finale d'un Grand Chelem pour la première fois. Les autres, aucunement.
À l'Open d'Australie, en début d'année, elle était devenue la plus jeune joueuse à atteindre la deuxième semaine d'un tournoi majeur depuis la Tchèque Nicole Vaidisova en 2006. "Logiquement", elle est donc devenue la plus jeune joueuse à atteindre les quarts à Roland-Garros depuis cette même Vaidisova, en 2006.
Et elle l'a fait, s'il vous plaît, sans perdre un seul set, concédant seulement 23 jeux. Plus de doute : si elle n'est encore "que" 51e mondiale, Amanda Anisimova est d'ores et déjà à compter parmi les meilleures. "C'est une superstar en puissance, c'est clair, s'enthousiasme Lindsay Davenport. Elle a du talent, elle sait ce qu'elle veut, elle travaille dur. À mon avis, on va la voir pendant très longtemps…"
Car oui, rappelons-le, l'Américaine aux origines russes n'a pas encore 18 ans (elle les fêtera fin août). "Elle pourrait être ma fille, ça me donne un coup de vieux !, en sourit James Blake, avant d'abonder dans le sens de sa compatriote. Elle est à la fois solide et puissante, c'est très impressionnant. Mais le plus incroyable, c'est sa mentalité."
Et aussi cette capacité, comme Stephens ou Keys, à s'adapter facilement à la terre battue, surface sur laquelle elle a remporté son premier titre en avril à Bogota.