Arrivée à Paris avec des sensations "mitigées" sur terre battue (elle a été éliminée au troisième tour à Madrid et à Rome), Caroline Garcia croit en ses chances d'aller loin à Roland-Garros mais veut surtout profiter de l'ambiance parisienne. A 30 ans, la n°1 française et 23e joueuse mondiale affrontera Eva Lys, joueuse issue des qualifications au premier tour.
Caroline Garcia : "Envie de faire mieux chaque année"
Présente au traditionnel Media Day ce vendredi, Caroline Garcia a évoqué ses récentes prestations et ses ambitions à la veille du coup d'envoi de l'édition 2024.
A propos de ses sensations
Caroline Garcia : "J'aurais aimé jouer un peu plus de matchs à Madrid et Rome, où mon parcours s'est terminé assez tôt. À Rome, j’ai fait mon match mais Danielle Collins était plus forte. J'ai plus de regrets concernant Madrid parce que je n'ai pas l'impression d'être rentrée correctement dans la rencontre et d'avoir vraiment pu mettre mon jeu en place contre Jasmine Paolini.
Ces derniers jours, l'objectif était de prendre un peu de temps après Rome pour se reposer et faire une bonne préparation avant d'arriver ici. Il s'agit un peu des derniers réglages, des derniers jours pour être prête à commencer dimanche."
Ses ambitions
"Forcément, quand tu joues un tournoi du Grand Chelem, tu sais ce qu'il y a au bout la quinzaine. Mon niveau peut me permettre de battre n'importe quelle joueuse. Mais est-ce que je suis capable de le produire sur deux semaines ? C'est un point d'interrogation par rapport à mes derniers résultats. Je ne vais pas dire que je suis favorite, c'est sûr, mais est-ce que je crois en mes chances ? Oui."
Sur Iga Swiatek
"Aryna a été solide récemment, mais Iga est généralement un peu au-dessus sur terre, notamment ces dernières années. Elle couvre bien son terrain, c'est difficile de réussir des points gagnants. Son coup droit est plus lifté que la majorité d'entre nous. Ça gicle un peu plus, ce qui fait qu'on prend la balle davantage au-dessus de l'épaule. Elle se met aussi à servir de mieux en mieux, à 180 ou 185 km/h alors qu’avant, elle servait moins fort. C'est la combinaison de tout ça qui fait que c'est la meilleure joueuse en ce moment"
Sur le soutien du public
"Ça fait toujours très plaisir de jouer en France et à Roland-Garros. Cela représente beaucoup pour moi. J'ai rêvé de jouer ce tournoi quand j'étais petite, maintenant j'ai la chance et l'opportunité d'être sur le terrain et d'être supportée. L'aventure s'est parfois arrêtée un peu vite, j'ai disputé des matchs très compliqués. Evidemment, j'ai envie de faire mieux chaque année, de profiter de chaque instant, parce que je sais que c'est une chance de jouer un Grand Chelem à la maison. J'ai envie de recevoir le soutien du public et d'avoir un beau partage avec eux."