Depuis son élimination en demi-finales du dernier Open d'Australie par Jannik Sinner, le Serbe n'a jamais réussi à véritablement retrouver le rythme. Même s'il a joué une demi-finale à Monte-Carlo, sa sortie précoce à Rome et sa défaite difficile à analyser à Genève, samedi, laissent planer le doute sur ses capacités du moment.
Novak Djokovic : "Peu d'attentes mais beaucoup d'espoir"
Après quelques semaines compliquées sur terre battue, le n°1 mondial s'est confié sur ses doutes en conférence de presse.
Dans quel état d'esprit abordez-vous ce tournoi au regard de vos derniers résultats sur terre battue ?
Novak Djokovic : Et bien... Je dirais, peu d'attentes mais beaucoup d'espoir. Je sais que je suis capable de jouer mon meilleur tennis, particulièrement dans les tournois du Grand Chelem. En tout cas, c'est toujours ce que je vise et j'ai réussi à le faire pendant la majeure partie de ma carrière.
Bien sûr que je suis affecté par mes récents résultats. Les cinq derniers mois ont été compliqués tennistiquement. C'est pourquoi cette année, j'ai une approche plutôt "au jour le jour". J'essaie de retrouver la forme pour avoir de plus grandes chances d'aller loin dans le tournoi.
A quel point ces attentes sont-elles faibles ?
C'est difficile à dire, c'est très subjectif ! Autre chose qu'un titre, ça ne peut pas être une satisfaction... Ça a toujours été comme ça pour moi. Ça peut sembler arrogant pour beaucoup de gens, mais je pense que ma carrière va dans ce sens.
Si je continue à jouer au plus haut niveau, c'est pour écrire encore plus l'histoire de mon sport et gagner les plus grands titres. Roland-Garros en fait partie. C'est pourquoi mes espérances et mes objectifs sont toujours les mêmes, mais je dois revoir mes attentes à la baisse. Je dis souvent qu'il ne faut pas trop anticiper ce qu'il peut arriver dans un tournoi ou qui je vais affronter au prochain tour. Je vais prendre jour après jour, étape par étape, et vraiment construire mon jeu. C'est ce que j'ai eu beaucoup de mal à faire ces derniers temps : ne pas réussir à jouer à un bon niveau régulièrement. Et si je veux avoir une chance d'aller en finale, j'en ai évidemment besoin.
Et physiquement ? Vous semblez avoir souffert à Genève et cette année en général...
Oui. Plusieurs choses se sont passées durant les derniers mois, mais je n'ai pas vraiment envie de m'attarder là-dessus... Je n'ai pas envie d'ouvrir la boîte de Pandore et de parler de ces choses-là. J'essaie vraiment de me concentrer sur moi et sur ce que j'ai à faire. Ce qui s'est produit appartient au passé, c'est quelque chose que je ne peux plus changer maintenant. Mais je peux apprendre à rectifier et corriger certaines choses qui ne vont pas. C'est ce que nous avons travaillé avec mon équipe. En espérant que ça donnera de bons résultats ici...