En 2020, Paula Badosa participait pour la première fois à Roland-Garros. Enfin pas tout à fait. Car en 2015, l’Espagnole, alors âgée de 17 ans, s’était imposée chez les juniors. Le début d’une histoire particulière avec le Grand Chelem parisien.
Paula Badosa, l’heure de confirmer
Huitième de finaliste en 2020, Paula Badosa (35e) affiche une nouvelle fois son goût pour la terre battue parisienne et espère accrocher un premier quart en Grand Chelem.
Badosa, née à New York, avait déjà atteint les huitièmes de finale en octobre dernier, écartant notamment de sa route Sloane Stephens, puis Jelena Ostapenko, vainqueur en 2017. Elle venait tout juste d’entamer une collaboration avec son coach Javier Marti. "Il joue un rôle important dans ma progression, explique-t-elle. Il m'a aidée mentalement, physiquement. Il me dit toujours de me donner à 100%, c'est ce que je m'efforce de faire. C’est pour ça que je m'améliore."
Un premier titre à Belgrade
Comparée à Maria Sharapova, notamment en raison de sa grande taille (1,80m) et de son style tout en puissance, Paula Badosa a débarqué à Roland-Garros dans la foulée d’un titre décroché à Belgrade, le premier de sa carrière. A 22 ans, l’Espagnole est désormais 35e mondiale et peut prétendre à des ambitions sérieuses à Paris. Mais la Catalane préfère rester prudente : "J'aborde chaque jour comme il vient, confirme-t-elle. J'ai beaucoup travaillé avec mon équipe et maintenant, je me sens bien sur le court. Si j’ai progressé, c'est grâce à ça, parce que je m’améliore mentalement et physiquement. Je me sens bien, sur le court et en dehors. C'est la recette de mon succès."
Pour se hisser en quarts, Badosa va devoir encore hausser le ton face à Marketa Vondousova.
D’autant que la gauchère, finaliste en 2019, aimerait bien faire oublier une saison sur terre plutôt terne...