L'avant-match
"La nuit dernière, j’ai très bien dormi. Au réveil je me suis dit que, déjà, ça commençait mieux que l’an dernier, où je n’avais pas réussi à trouver le sommeil. J’ai très bien déjeuné, encore mangé de bon appétit le midi… J’avais l’impression que les choses se présentaient bien, j’étais calme, je savais que j’avais une chance. Sloane est une adversaire redoutable mais je me sentais prête à jouer trois heures s'il le fallait, sans jamais rien lâcher."
Le match
"Au moment où j’étais menée d’un set et d’un break, je me suis dit, 'c’est bon, ce n’est pas encore mon tour (de gagner, ndlr) mais il faut au moins que j’essaie de profiter'. Arriver à me dire ça m’a permis d’être plus relaxée, d’arrêter de forcer mon jeu. Et puis j’ai commencé à gagner des jeux et je me suis souvenue de ce qui m’était arrivé l’année dernière, quand c’était moi qui menait d’un set et d’un break (contre Jelena Ostapenko, ndlr) et que j’avais finalement perdu. Alors je me suis dit qu’il y avait une possibilité de revenir et de gagner."
Le dernier jeu
"A 5-0, je n'arrivais plus à respirer. Quand j'ai perdu ce jeu, je me suis dit : 'OK, encore quatre d'avance donc prends point par point, va les chercher." L'an dernier, j'avais été trop sur la défensive quand je menais au score. Alors même à 5-1, il fallait continuer de mettre la même intensité dans chaque frappe, sans penser au score."