Légendes : le doublé pour Santoro / Bahrami

Et des Espagnols qui se débrouillent toujours aussi bien sur terre...

Fabrice Santoro et Mansour Bahrami ©Julien Crosnier / FFT
 - Emmanuel Bringuier
Trophée des Légendes Messieurs Plus de 45 ans

Un dernier lob de "Fab' le Magicien" et le tour était joué. Après un duel plein de bonne humeur - mais moucheté de jolis coups de pattes - sur le court Suzanne-Lenglen, la paire française Fabrice Santoro / Mansour Bahrami a remporté son deuxième titre consécutif dans la catégorie, en prenant le dessus sur le duo franco-américain Cédric Pioline / John McEnroe (6/1 2/6 1/0[10]).

"Merci à la Fédération française de tennis de nous faire sentir spéciaux, nous les vieux", a lancé un John McEnroe rigolard au micro. "Merci Mansour pour l'organisation de ce tournoi des Légendes. Tu as fait du super boulot. Sauf les deux derniers points..." Chaudement félicité par son compère Fabrice Santoro, Mansour Bahrami a reçu de vibrants hommages des nombreux spectateurs. Un public qui n'a pas été oublié par Cédric Pioline. "C’est super de voir autant de monde venir nous voir tôt", a confié le Français. "Merci à tous de nous soutenir et… j’ai envie de dire à l’année prochaine !"

Alex Corretja Juan Carlos Ferrero Yevgeny Kafelnikov Marat Safin ©Julien Crosnier / FFT
Trophée des Légendes Messieurs Moins de 45 ans

Les Espagnols ne viennent jamais à Roland-Garros pour faire de la figuration. Nouvelle démonstration dimanche avec le triomphe en moins de 45 ans du tandem Alex Corretja / Juan Carlos Ferrero, plus régulier que l’explosif duo russe Evgueni Kafelnikov / Marat Safin (6/3 6/3). "Merci à mon partenaire", a lâché Safin, qui revenait pour la première fois en tant que joueur à Paris, et qui a pu se rendre compte que sa cote d'amour était intacte. Ça n’a pas été mon meilleur match aujourd’hui mais j’espère qu’on continuera à se voir, partenaire. Bravo aux Espagnols, on dirait que vous vous entraînez pour ce match depuis toujours !"

"J’ai accepté l’invitation et de venir dans cette magnifique ville, a renchéri Kafelnikov. Merci à mon partenaire. Roland-Garros a été l’un de mes tournois favoris, c’était incroyable de jouer devant ce public." Le mot de la fin pour Alex Corretja : "J’aurais gagné le trophée… en moins de 45 ans ! Merci à Mansour Bahrami, qui m’a appelé il y a six mois pour venir jouer, Guy Forget et surtout à Juan Carlos Ferrero. C'est toujours une vraie machine."