Ce mardi, j’ai pris mon ciré et je suis allé me balader dans les allées de mon stade, aux abords du court 14, où Giovanni Mpetshi Perricard était en train de défier David Goffin. Je pensais t’entendre râler, au moins un peu. Eh bien, pas du tout. Au contraire, je t’ai vu danser sous la pluie, ne pas quitter ton siège pendant l’averse, mettre une ambiance de dingue avec des chants de supporters dont certains m’ont bien fait rire, comme celui où tu t’enjoignais toi-même de ranger les parapluies. Un moment sympa, vraiment.
Alors bien sûr, je n’irai pas jusqu’à te dire que j’aime la pluie. Mais grâce à toi, j’y trouve désormais un certain charme. Surtout ce moment où le temps (sans jeu de mots) suspend son vol, quand on est un peu "entre-deux", quand il pleut mais pas complètement, quand le match est interrompu mais pas arrêté, quand les joueurs restent sur le court et toi dans les tribunes, en attendant que le nuage passe. Le ciel parisien se charge alors d’une luminosité particulière qui met, je trouve, mes formes particulièrement en valeur. Ton enthousiasme fait le reste et je deviens incandescent.