Privé d'une préparation optimale sur terre battue après une blessure à la hanche contractée à Madrid, le vainqueur du dernier Open d'Australie revient Porte d'Auteuil avec, dans ses valises, quelques incertitudes sur son état physique. Mais l'homme à battre du début de saison n'en reste pas moins l'un des sérieux candidats au titre.
Jannik Sinner : "Je veux être de la partie"
Diminué en raison d'une douleur persistante à la hanche, l'Italien fait néanmoins logiquement partie des prétendants à la victoire finale.
A Madrid, vous avez contracté une blessure à la hanche qui vous a empêché de jouer votre quart de finale contre Félix Auger-Aliassime. Comment vous sentez-vous aujourd'hui ?
Jannik Sinner : La hanche va bien [...] Les derniers tests ont été très positifs. J'avais dit que je ne viendrais ici que si tout allait bien à ce niveau-là. Je suis heureux car cette période n'a pas été simple, surtout lorsque j'ai dû déclarer forfait pour Rome, qui est un tournoi très spécial pour moi. Je suis content d'être là, même si je ne suis pas encore au maximum de mes capacités physiques. Je n'ai pas joué au tennis pendant près de trois semaines, ce qui est énorme avant un Grand Chelem. Alors j'essaie de prendre les choses au jour le jour, c'est une approche un peu différente de ce que devrait être l'approche d'un tel tournoi. Mentalement, le plus important est d'être prêt à accepter tout ce qui peut se passer sur le court.
Quand avez-vous décidé de jouer ce tournoi et pourquoi ?
C'est un tournoi important et j'essaie de comprendre, année après année, comment mieux jouer sur terre battue. Mais c'est surtout un Grand Chelem et si mon corps me le permet, je veux être de la partie. Après les derniers tests effectués, j'ai travaillé très dur pour revenir au mieux. Je me suis entraîné ici pour la première fois puis j'ai enchaîné pendant trois jours. Ce n'est pas énorme, mais d'un autre côté, j'ai espoir que ça s'améliore de jour en jour.
Le tableau masculin vous semble-t-il plutôt ouvert cette année ?
Pour le moment, je me concentre sur moi, j'évite de regarder ce qu'il se passe autour. Je sais bien que ça peut sembler un peu plus ouvert cette année, mais les meilleurs joueurs sont toujours là. Pour l'instant, je dois faire le job lundi. C'est la seule chose à laquelle je pense.