Djokovic, la fièvre dans le 100

Pour en savoir un peu plus où on en est dans son jeu, il n'y a pas grand-chose de mieux que d'affronter Diego Schwartzman à Roland-Garros. On peut être sûr que l'Argentin, demi-finaliste en 2020 et quart de finaliste en 2021, y évoluera toujours à un niveau de compétitivité minimal au-dessus duquel il faut être dans d'excellentes dispositions pour s'élever.

Eh bien manifestement, Novak Djokovic est dans d'excellentes dispositions, si l'on en juge son succès en trois petits sets (6/1, 6/3, 6/4 en 2h15) face à un adversaire qui l'avait poussé aux cinq sets ici-même en 2017. Sans doute échaudé par ce souvenir, le Serbe a pris cette fois les choses à bras-le-corps et livré une partie quasiment parfaite, agressif à souhait, quitte à afficher un taux de déchet un peu supérieur à son habitude (31 fautes directes) compensé par des prises de risque payantes (28 coups gagnants).

En présence de Thomas Pesquet, "el Peque" n'a jamais vraiment pesé sur le match, même s'il a tout de même mené 3-0 dans le 2e set. Le boss, qui disputait en cette occasion son 100e match à Roland-Garros, lui a alors fermement claqué la porte au nez.

Depuis son élimination au troisième tour en 2009 face à Philipp Kohlschreiber, Novak Djokovic n'a jamais perdu avant les quarts de finale de Roland-Garros. Le voilà donc, encore une fois, fidèle au rendez-vous que lui a fixé l'histoire, à ce stade de la compétition, face à Rafael Nadal. Si ce dernier fait le "job" à son tour, tout à l'heure, contre Félix Auger-Aliassime, le choc des légendes aura bel et bien lieu… 

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