Avant de vendre des livres par millions et de devenir l'auteur de romans policiers le plus célèbre du monde, il a usé des raquettes en bois dans une académie américaine. Le magazine "Roland" est parti à la rencontre d'Harlan Coben, l'Américain qui aime vous faire passer des nuits blanches.
Harlan Coben au filet
Le magazine "Roland" s’est entretenu avec le romancier américain.
Le tennis, un sport digne d’un polar ? En 1996, Harlan Coben a écrit "Drop Shot", un livre dans lequel une jeune joueuse est assassinée au milieu de la foule à l’US Open. Une fiction… mais dans un univers que l’écrivain connaît bien. Tout petit, le jeune Coben a en effet usé des raquettes en bois dans une académie ayant formé de grands noms du tennis américain (dont un certain John McEnroe). Mais le futur écrivain y broie du noir. "Ce n’était pas très agréable pour être franc, se rappelle-t-il. J’ai perdu le désir de jouer."
Devenu depuis un romancier collectionnant les best-sellers, Harlan Coben a repris la raquette il y a un an. Et miracle... "Je suis retombé amoureux du tennis", sourit-il. L'Américain peut de nouveau pratiquer le service-volée en loisirs.
"Billie Jean" et Paris
Pour le magazine "Roland", il évoque donc la victoire d'Andre Agassi à Roland-Garros en 1999, son amitié avec Billie Jean King ("C’est mon idole, je ne pense pas qu’un autre sportif ait eu une aussi grande influence sur le société") ou sa passion de l’ocre ("J’ai toujours kiffé la terre battue !"). Il assure également qu'il aimerait "observer le public à Roland-Garros". Histoire de piocher des idées pour un futur polar ? Pas vraiment d’actualité mais en tous cas, Paris l’inspire. "C’est ma ville préférée dans le monde avec New York. Paris est une femme magnifique qui sait qu’elle l’est". C'est dit !