Parce qu’il affiche un niveau digne de 2008
Voire meilleur ? Dis comme cela, cela peut paraître fou mais c’est une certitude : pour rester au sommet, à plus de 30 ans, Rafa doit continuer à évoluer et progresser. Et c’est ce qu’il fait. Au service notamment, sur dur, une surface qu’il a appris à dompter avec les années et sur laquelle il sait désormais pratiquer un jeu agressif, avec force montées au filet, à l’image de sa campagne 2017 à Flushing Meadows.
À Toronto, sa prestation au service notamment a eu de quoi bluffer, même si lui trouve qu’il a gagné sans bien jouer : monté en puissance par rapport à ses 58% de points remportés sur première balles face à Benoît Paire, “Rafa“ n’est ensuite plus jamais retombé en deçà des 71% d’efficacité dans ce secteur, pour culminer à 94% en finale. “C’est vrai, je n’ai fait que progresser au fil du tournoi, a-t-il reconnu. C’est un processus complètement normal et en même temps, c’est une bonne chose que cela ait été vite. C’est positif parce que j’ai trouvé une solution à chaque fois.“