Mais les choses se sont peu à peu améliorées, grâce à une philosophie de vie plus tolérante envers elle-même. «J'ai réussi à trouver la balance entre le fait d'être heureuse en dehors du court et mes résultats», a-t-elle expliqué avec une certaine candeur.
Dépression et quarantaine
Remarquée avec un huitième de finale à Roland-Garros en 2020, elle avait confirmé son amour pour la terre battue parisienne avec un quart de finale en 2021. Auparavant l'Espagnole avait conquis son premier titre WTA à Belgrade.
Sa dépression, mais aussi sa quarantaine forcée en janvier en Australie après un test positif au Covid, ou encore son abandon en quart de finale des Jeux de Tokyo suite à un malaise semblent de lointains mauvais souvenirs. Badosa a franchi une marche capitale dans sa progression à Indian Wells. Le top 10 se rapproche à grands pas. Le premier grand coup d'éclat en Grand Chelem aussi.
«Cette saison 2021, c'est un peu les montagnes russes. Mais après ce que j'ai dû traverser dans ma vie, les déceptions sportives s'effacent vite», a-t-elle philosophé.